Voici le projet qui a été voté et qui entrera en vigueur au 1er septembre 2015.
Il n’y aura plus de badgeage le matin pour aucune activité.
Pour les accueils du matin et du soir ainsi que pour la cantine, chaque famille devra établir un planning prévisionnel pour l’année révisable tous les mois. Attention ! Ce planning sera facturé s’il n’est pas modifié.
Les familles pourront le modifier entre le 1er et le 15 du mois pour le mois suivant, et uniquement pour le mois suivant. Si les besoins évoluent par rapport au planning initial acté en septembre, il faudra refaire la manipulation le mois d’après.
Avant, les familles cochaient tout pour « le cas où » lors de leur inscription. Maintenant, la stratégie sera différente. Par exemple : si une famille sait qu’elle a besoin tous les lundis d’un accueil du soir, elle doit cocher le lundi dès septembre. Si elle n’est pas sûre, elle ne le coche pas dans son planning prévisionnel. Elle devra cocher les lundis dont elle a besoin chaque mois entre le 1er et le 15 du mois précédent.
Si les besoins évoluent en raison d’un impondérable, après le 15 du mois précédent, les familles pourront malgré tout bénéficier d’un accueil. Il faudra alors prévenir la mairie au minimum 48h avant. Une majoration de 50% du tarif habituel sera alors facturé pour ce jour-là. Les familles auront une réponse favorable sous réserve de places disponibles.
Toutes ces modifications devront se faire sur internet sur l’espace famille.
En cas d’absence pour maladie avec certificat, deux jours de carence seront facturés aux familles pour les accueils du matin, du soir, et de la cantine.
Ces deux journées de carence ne seront pas observées pour les jours de garde lors des vacances scolaires.
Concernant les tarifs, ils ont été augmentés de manière significative :
- +2,5% pour les accueils du soir, du matin et de la cantine
- +4% pour les taps
Mêmes si ces modalités sont nettement plus favorables aux familles que le projet initial qui était beaucoup plus rigide et coûteux (avec un forfait annoncé jusqu’à 8% de remise, mais qui était calculé sur 160 jours alors qu’il n’y en a que 142 travaillés, et qui en réalité représentait des augmentations entre 5 et 15 % selon les accueils), nous ne pouvons nous satisfaire de cette nouvelle mouture.
En effet, le système est plus rigide, la mairie en espère un gain de productivité notamment en terme de ressources humaines et donc des économies. Pour autant, ces économies ne bénéficieront pas aux familles. Elles devront supporter en plus une hausse de 2,5%, alors que dans le même temps pour certaines familles qui ont une visibilité à court terme de leur emploi du temps, ce système va engendrer un surcoût financier significatif.
Nous comprenons le souci d’économie de la mairie mais dans le cas présent cette augmentation nous semble trop importante au vu des efforts que devront déjà consentir les familles avec ces nouvelles modalités.
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